Conseil Municipal du jeudi 16 octobre 2008 : Question du groupe communiste

Question posée par Xavier Toulgoat

L’économie mondiale vit l’une des plus graves crise de son histoire. Partout dans le monde, les bourses s’affolent, les faillites se multiplient, des milliards d’euro partent en fumée.

Face à cette situation, il est clair que les gouvernements ont perdu le contrôle : le mini sommet du président Sarkozy n’a pas calmé la fureur des marchés. Pire, pour renflouer quelques spéculateurs, ils dilapident des milliers de milliards d'euro, et continuent d'alimenter l'incendie financier.

L'ampleur de cette catastrophe est telle que les héros du libre-marché parlent maintenant de moraliser, de réguler le capitalisme. Mais c’est le capitalisme lui même qui est en bout de course. Un capitalisme qui choisit d'alimenter la spéculation plutôt que l'emploi. Un capitalisme obsédé par les profits, la rentabilité et l'enrichissement sans limite de quelques uns au détriment du développement de chacun.

Un capitalisme qui va de crises en crises - sociale, alimentaire, écologique, financière… - et nourrit des tensions et des conflits de plus en plus graves.

Comble, même avec cette situation le gouvernement continu et persiste dans la privatisation du système postal français.

C’est dans ce conteste, monsieur le maire, que Miguel Hernandez, président du groupe communiste, vous a écrit le 02 octobre dernier.

Dans son courrier Miguel, s’interrogeait sur la situation de Dexia et ces rapports avec notre commune.

En effet, la situation de Dexia nous interpelle, nombreuses villes sont inquiètes sur le devenir de leurs projets, sachant que c’est le principale financeur des collectivités.

L’Etat vient d’injecter des milliards d’euro pour sauver
Dexia, une banque qui finance la moitié des collectivités territoriales françaises et le plus souvent en accordant des prêts à taux variables.

Si Dexia augmente les taux d’intérêts des prêts, les collectivités seront contraintes d ‘augmenter les impôts locaux, et au final de faire payer par les populations les conséquences de la crise financière.

Quelques villes sont déjà concernées par l’augmentation de taux et doivent régler une note qui s’annonce salée.

Nous sommes inquiets pour Aulnay.

A ce jour notre courrier reste sans réponse.

Monsieur le Maire, pouvez-vous informer l’assemblée sur la situation financière de notre commune due a cette crise, ainsi que notre situation avec Dexia.